Aurelien Cugne 26 ans exerçe la profession de maître de cérémonie. Le Funéraire est allé à sa rencontre pour en savoir plus sur son parcours.
Comment avez-vous choisi ce métier et quel parcours avez-vous dû suivre pour y parvenir ?
C’est le hasard. Une cousine qui est secrétaire-conseillère en pompes funèbres m’a demandé si je voulais être porteur. Par la suite j’ai enchainé une formation de 40 heures pour devenir maître de cérémonie
Pouvez-vous nous raconter votre journée type ?
Première tâche, je prépare le véhicule et je m’assure que le plein d’essence soit fait. Mais surtout je le nettoie, il faut qu’il soit impeccable pour les célébrations. Je peux au choix et selon les circonstances être porteur ou maître de cérémonie. Mon rôle consiste aussi à aller à la rencontre de la famille pour leur expliquer le déroulement du protocole.
Quels sont les aspects de votre métier qui vous semblent les plus difficiles et quels conseils donneriez-vous à un nouveau pour les aborder au mieux ?
Le plus dur est, sans conteste, la rencontre avec les familles en deuil. Il faut trouver les bonnes paroles, celles qui aident et qui soutiennent. Je conseille aux personnes débutantes d’être à l’écoute de leurs collègues, c’est en les regardant qu’ils pourront acquérir de l’expérience. Les deux maitres mots sont, respect et discrétion.
La rédaction Le Funéraire
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