Déclaration en mairie, délai de garde d’un corps, choix d’une entreprise de pompes funèbres, le décès d’un proche laisse le plus souvent la famille avec plus de questions que de réponses. Le maitre mot : Il faut absolument s’y préparer.
Pour un grand nombre de gens, d’accord avec Claude Javeau, professeur de sociologie à l’université libre de Bruxelles, « Mourir est le résultat d’une erreur de programmation au bonheur occidental ». Mais, avec 545 000 décès chaque année en France, soit un par minute, c’est aux proches, peinés et peu préparés à cet instant, qu’incombe la tâche d’organiser les funérailles sans jamais y avoir pensé avant.
Etape numéro un, la déclaration de décès. Elle doit être faite dans les 24 heures à la marie du lieu du décès avec un certificat médical, le livret de famille ou une pièce d’identité appartenant au défunt. La mairie vous fournira un acte de décès, c’est un document indispensable pour effectuer un certain nombre de démarches ultérieures et il ne faut pas oublier d’en demander au moins une dizaine. Autre document administratif, le certificat d’hérédité qui permet, dans les successions simples, d’obtenir le paiement des sommes versées par le défunt sur un compte bancaire. Puis vous avez sept jours pour effectuer un certain nombre de démarches incontournables. Il faut prévenir, les assedics et l’employeur dans les 48 heures, la mutuelle, le bailleur, etc. Si vous avez peur que certains biens du défunt puissent disparaître, vous pouvez demander la pose de scellés en écrivant au greffier en chef du tribunal d’instance. D’autres démarches seront à effectuer dans les 30 jours au centre des impôts, à la caisse d’allocations familiales, auprès des sociétés de crédits etc. Enfin, vous aurez six mois pour transformer un compte joint en compte personnel. Sachez qu’il existe des associations désormais sur Internet qui recensent toutes ses démarches et vous fournissent des lettres types que vous n’aurez plus qu’à recopier.
La rédaction Le Funéraire
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